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Les grands sites naturels (13)

Les Bouches-du-Rhône font partie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le département est délimité par le Rhône à l’ouest et la Durance au nord. Le Rhône se divise d’ailleurs en 2 : le Grand-Rhône et le Petit-Rhône, ce qui forme le delta du Rhône qui abrite la belle Camargue.

Entre vastes zones humides (salins, étang de Berre, du Vaccarès, des Aulnes …), massifs montagneux (Sainte-Baume, Sainte-Victoire, Alpilles…), les célèbres calanques, et les magnifiques villages Provençaux, cette région ne cessera de vous surprendre par sa diversité et son authenticité.

Le département abrite de multiples pépites sur son territoire :

  • 1 site classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO : la ville d’Arles et ses monuments romains
  • 1 des plus beaux villages de France: Les-Baux-de-Provence
  • 5 jardins remarquables : Le jardin de la bastide de Romégas à Aix-en-Provence, le jardin d’Albertas à Bouc-Bel-Air, Le Jardin d’Eguilles, le jardin des Bambous en Provence à Eyragues, le parc Borély à Marseille.
  • 3 Parcs naturels régionaux: Les Alpilles, la Sainte-Baume, la Camargue
  • 1 Parc naturel national : Les calanques
  • 2 Réserves naturelles : La Camargue, La Pourra

Au-delà de ces sites emblématiques, je vais également vous présenter d’autres lieux des Bouches-du-Rhône tout aussi sublimes parfois déjà bien connus, parfois un peu moins. Vous trouverez ici un court résumé des sites en question et je rédigerai au fil de l’eau des articles plus complets avec des conseils de visites, des balades, idées d’activités et détails culturels.

Le Parc naturel régional de Camargue

Parc naturel Camargue - cc AC
Parc naturel régional de Camargue © AC

Territoire unique en son genre, la Camargue a des airs de bout du monde. Des grands espaces à perte de vue, des plages, des étangs, des roselières mais aussi et surtout des oiseaux par milliers, des chevaux, des taureaux … Un espace plein de vie et de traditions !

Avec ses 150 000 hectares, c’est la plus grande zone humide de France. Située en bord de Méditerranée entre les deux bras du Rhône, elle s’étend principalement sur les communes des Saintes-Marie-de-la-Mer, d’Arles et de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Mais une partie s’étend aussi du côté de Gard : la Petite Camargue.

Ce parc naturel abrite près de 350 espèces d’oiseaux, c’est un lieu important pour leur migration et hivernage, l’un des derniers milieux naturel de la façade méditerranéenne. La Camargue est par exemple l’unique endroit en France où vivent et se reproduisent les flamands roses ! Elle est aussi renommée pour ses traditions, ses manades, sa production de sel, ses eaux roses … une région pleine de surprises que je vous conseille vivement de visiter.

>> Pour plus d’informations sur la Camargue, n’hésitez pas à lire mon article sur les Saintes-Maries-de-la-Mer

Le Parc ornithologique de Pont de Gau

Bandeau parc ornithologique de Pont de Gau © AC
Parc ornithologique de Pont de Gau © AC

A 5 kilomètres du centre du village des Saintes-Maries-de-la-Mer, ce vaste espace naturel offre un environnement préservé aux nombreuses espèces d’oiseaux de Camargue. Créé en 1949 par André Lamouroux, le petit parc zoologique d’origine a évolué au fil du temps vers un parc plus grand revêtant une mission éducative. Dans les années 70, 12 hectares de marais sont aménagés pour la protection et la découverte de la nature Camarguaise, des îlots sont créés, des milliers d’arbres et d’arbustes sont plantés, des sentiers découvertes sont réalisés.

Ouvert tous les jours, le parc permet d’observer toute l’année de multiples oiseaux sédentaires ou migrateurs. Parmi les oiseaux présents à l’année, on retrouve nos amis les flamants roses, les aigrettes garzette (Héron), le busard des roseaux (Rapace), l’Ibis Falcinelle (Echassier), la Fauvette Mélanocéphale (passereau) ou encore le Tadorne de Belon (canard). Le parc de Pont de Gau est une histoire de famille et de passion qui représente aujourd’hui 60 hectares, 7 kilomètres de balades et accueille environ 200 espèces d’oiseaux !

>> Pour plus d’informations, n’hésitez pas à lire mon article sur le parc de Pont-de-Gau

L’Etang de Vaccarès  

Etang de Camargue © AC
Étang de Camargue © AC

Partie intégrante du parc régional naturel Camarguais, l’étang de Vaccarès est le plus grand étang de Camargue. Situé sur la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer, il s’étend sur près de 6500 hectares et 12 Km de long. Son nom « Vaccarès » proviendrait des nombreuses vaches sauvages qui se baladaient aux alentours.

Surnommé « La grand Mar » par les Camarguais, cet étang est essentiel pour gérer les eaux du delta du Rhône, c’est également un lieu de repos et d’alimentation pour les nombreux oiseaux de Camargue et les oiseaux migrateurs. Une partie de l’étang est classée « Réserve naturelle », il est donc interdit de pêcher et de s’y baigner, le reste de l’étang est réglementé.

Le Parc national des calanques

Parc national des calanques - Sormiou © AC
Parc national des calanques – Sormiou © AC

Joyau naturel Français, le parc national des calanques est un lieu incontournable en Méditerranée. Créé en avril 2012, il représente un vaste espace de 8500 hectares de terre et 43 500 hectares de mer. Réparti sur 3 communes : Marseille, Cassis et La Ciotat, il occupe 80 km de littoral. A la fois terrestre et marin, c’est le seul parc national d’Europe à être péri-urbain. Sa biodiversité est remarquable, on y compte environ 1000 espèces végétales, 140 espèces terrestres animales et végétales protégées et 60 espèces marines sensibles.

Le parc s’étend sur un massif littoral constitué de falaises calcaires et de poudingue, de criques et d’îlots. Il englobe notamment les calanques de Marseille, les îles du Friou, l’archipel de Riou, l’île verte, le cap Canaille et le massif de Saint-Cyr. Le plus haut sommet du parc national des Calanques est le mont Carpiagne (645 m) au cœur du massif de Saint-Cyr. Les roches calcaires des falaises du parc national datent du Mésozoïque (250 à 65 millions d’années). Ces roches sédimentaires ont été formées dans les mers chaudes du Jurassique et du Crétacé par l’accumulation de particules minérales et organiques qui se sont compactées entre elles. Des mouvements tectoniques sont venus faire émerger les roches et surélever la région. Le découpage du littoral sous forme de calanques a été causé par l’érosion des cours d’eau, creusant des vallons jusqu’aux débouchés sur la mer. La roche calcaire très fissurée a formé un nombre important de grottes et cavités souterraines.

Chaque année ce sont près de 2 à 3 millions de visiteurs qui viennent fouler son sol et nager dans ses eaux translucides. C’est pourquoi les calanques sont protégées et gérées par l’établissement public du Parc national des Calanques. En collaboration avec les acteurs du territoire, l’établissement préserve le caractère des lieux, contrôle les activités, fait respecter la réglementation et sensibilise le public.

>> Découvrir mon article « Escapade au parc national des Calanques »

Les calanques de la Côte Bleue

Bandeau côte bleue Niolon © AC
Côte Bleue – Niolon © AC

De Marseille à Martigues, la Côte Bleue est une portion du littoral méditerranéen qui offre sérénité et vues à couper le souffle. Les calanques de la Côte Bleue n’ont rien à envier au parc national des calanques. Falaises escarpées, sentiers, eau turquoise, jolies petites criques, petits ports de pêche, poissons … tout y est, la tranquillité et la convivialité en plus !

Pour les découvrir, il n y a qu’un seul moyen : marcher. Entre Ensuez-la-Redonne et Niolon, le sentier des Douaniers permet d’accéder à 8 superbes calanques aux eaux translucides : Niolon, la calanque du Jonquier, de l’Erevine, du Grand Méjean, du Petit Méjean, la calanque de Figuières, la calanque des Anthénors et celle d’Ensuez-la-Redonne. Le temps de marche est d’environ 3h (aller) sans compter les nombreuses descentes vers les calanques. La vue sur la mer et les criques est imprenable tout au long du parcours !  Ces calanques sont moins fréquentées et plus agréables en été que celles du parc national des calanques car elles sont inaccessibles en voiture pour ceux qui n’ont pas de laisser-passer.

Au-delà des calanques, n’hésitez pas à aller flâner dans les villes de la Côté Bleue : Le Rove, Ensuez-la-Redonne, Carry-le-Rouet, Sausset-les-Pins, et surtout la belle Martigues !

Le parc régional des Alpilles

© A. Mouton – Provence Alpes Côte d’Azur Tourisme

Au cœur du Lubéron et de la Provence, le parc des Alpilles est situé sur un massif calcaire préalpin. Créé en 2007 et d’une superficie de 510 Km2 c’est le troisième plus petit parc régional de France. Mais comme la taille ne compte pas, c’est également un parc de prédilection pour une faune et une flore peu répandue : les pelouses sèches méditerranéennes, l’Aigle de Bonelli, le Vautour Percnoptère, le Hibou grand-duc, les chauves-souris …

Les Alpilles sont un terrain de jeu idéal pour les amateurs de randonnées, de vélo, de photo, de nature, mais aussi d’histoire et patrimoine !

La renommée de ses villages Provençaux n’est plus à faire, vous connaissez sûrement de nom Les-Baux-de-Provence ou Saint-Remy-de Provence. Ne manquez pas également Fontvieille, Mouriès, Eygalières, Le Paradou, Aureille, Saint-Étienne-du-Grès, Mas-Blanc-les-Alpilles et Maussane-les-Alpilles. Entre paysages à couper le souffle, villages pittoresques, gastronomie et artisanat, il y a tant à découvrir.

La montagne Sainte Victoire

Montagne Sainte-Victoire © Islami - Wikimedia commons
Montagne Sainte-Victoire © Islami – Wikimedia commons

En voilà un beau symbole de la Provence. Le massif de la Sainte-Victoire s’étend sur 18 kilomètres de long et 5 kilomètres de large, son point culminant est le pic des Mouches (1011 mètres).

Comme le Mont Ventoux ou la Sainte-Baume, la montagne Sainte-Victoire est un incontournable. Située à l’est d’Aix-en-Provence, elle est connue à l’international grâce à la soixantaine d’œuvres du peintre Paul Cézanne dont elle était la muse.

Site de randonnée privilégié des Aixois, elle accueille les randonneurs, grimpeurs et amoureux de la nature. La Sainte-Victoire offre de nombreux sentiers et des vues panoramiques sur les vallées Provençales mais aussi quelques pépites patrimoniales comme le prieuré Sainte-Victoire ou l’Ermitage Saint-Ser.

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